L'AIRE DE RIEN
Récits en tout genre
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Précarités

Bientôt une communauté Emmaüs dédiée aux migrants à Tarnac (Corrèze) ?

Dimanche 4 février l’association Montagne accueil solidarité ouvrait les portes de la maison récemment achetée qui devrait héberger bientôt une nouvelle communauté Emmaüs dédiée aux personnes exilées.
Une conserverie est d’ores et déjà prévue.
Une centaine de personnes étaient présentes pour découvrir ce projet.

Haute-Vienne : plus de trente fermeture de classes prévues en 2024

Combien de classes vont encore fermer à la rentrée 2024 en Haute-Vienne ?
Plus d’une trentaine, d’après le Collectif des Parents de la Haute Vienne… une augmentation significative par rapport à 2023 où 25 classes ont été fermées.

Limoges se mobilise contre la loi raciste de Darmanin sur l’immigration

Plus de 1200 personnes ont manifesté à Limoges, le dimanche 21 janvier 2024 pour dénoncer la loi Darmanin sur l’immigration.

Pour la Cimade, cette loi est "un cap supplémentaire vers des régressions sans précédent des droits des personnes migrantes". Cette association estime que cette loi est basée "en réalité sur une philosophie marquée par l’idée qu’il faudrait à tout prix continuer à freiner les migrations des personnes exilées jugées indésirables, par un renforcement continu des mesures sécuritaires et répressives. Au mépris de la réalité de notre monde dans lequel les migrations vont continuer à occuper une place croissante. Au risque de nouveaux drames sur les routes de l’exil. À rebours d’une vision fondée sur la solidarité et l’hospitalité, qui ferait pourtant honneur à notre humanité commune".

Collage féministe à Limoges

"On colle la nuit pour que l’égalité voit le jour".

Mercredi 29 novembre, j’ai l’agréable surprise de découvrir des collages féministes dans les rues de Limoges. Les colleuses sont souhaité interpeler les passant.es sur des notions fondamentales telles que le consentement. Ces collages dérangent encore aujourd’hui. Quelques heures à peine après avoir été posés sur les murs de la ville, ils sont arrachés. Pourquoi ? Décoller ne changera rien à la détermination de ces colleuses, ne changera rien à la riposte féministe, n’abolira pas la lutte contre le patriarcat.
Les collages c’est aussi un moyen de se réapproprier l’espace public. Comme le dit le collectif des colleuses de Paris : "si l’espace public urbain est officiellement accessible à [tout le monde] de manière égale, aujourd’hui encore, les groupes sociaux minoritaires ne font que passer rapidement dans des lieux qui sont essentiellement marqués par la présence masculine dominante ».

Les vitrines sont-elles sexistes ?

Une vitrine, explorée par le regard de Hélène Michoux. Des reflets urbains. Des mannequins et des immeubles. Perspective de notre société, mise en abyme d’un sexisme ordinaire, décomplexé. Banalité du quotidien qui en dit pourtant long sur les clichés qui nous entourent.

Le féminisme, un combat (aussi) de rue

A travers ces photos, on sent bien l’acharnement de certains à faire disparaître ces affiches, ces collages. A les barbouiller, les dénaturer, les raturer. L’expression du patriarcat, ce sont ces déchirures, signatures de son malaise.
Photos prises à Berlin (Allemagne) en 2007, à Montréal (Québec) en février 2018 et à Paris en février 2022, à Montreuil en 2023, en Gironde, et ailleurs.

La pride rurale, la pride des champs à Thiviers

Samedi 3 juin 2023, sous un soleil resplendissant, la pride des champs, la pride rurale a déambulé joyeusement dans les rues de Thiviers (Dordogne, Nouvelle Aquitaine). Entre 100 et 150 personnes se sont rassemblées dans la diversité, la bienveillance pour danser, manifester le droit d’exister tel.les que nous sommes. Voici quelques slogans : "Pédale rurale, c’est fini la cavale". "Gouine du crue, on prend la rue". "Trans des champs, on a plus le temps".

Ubifaciunt...

Triste sort... Joseph Ponthus, alias Ubifaciunt, est décédé le 24 février 2021, à Lorient.
Cela faisait des années que je n’avais plus eu de nouvelles et triste nouvelle. Je me souviens de ce grand gaillard rencontré dans une manif’ toute pourrie, devant la préfecture de Seine Saint Denis (93)... de notre longue amitié qui s’est arrêtée brutalement. Les choses sont parfois abruptes. Sa mort l’est tout autant même si la maladie qui le rongeait ne laissait pas beaucoup d’espoir...
A l’époque nous croyons à la révolution, enfin presque. Comme lors de cette montée sur Montmartre la nuit, au flambeau, dans le cadre de la colère contre le CPE.
A l’époque, il était éduc’ de rue à Nanterre (pas ses rêves). Il aimait ce travail... parler avec les ado, ceux et celles qui venaient au local, celles et ceux qu’il rencontrait au pied des tours. Il les approchait délicatement sans les brusquer, il les apprivoisait tranquillement.
Dans le petit appart’ que nous avons partagé un temps à Montreuil régnait une odeur de tabac brun et de café noir, les chansons de Barbara ou d’Allain Leprest, de La Souris Déglinguée ou des Wampas et nos discussions s’égrénaient le long des nuits et de nos rêves d’un monde meilleur.
Je pense à toi, cher Baptiste, à ton sourire, ton engagement, à toi l’écrivain passionné (son blog semble toujours actif : http://ubifaciunt.blogspot.com/ ), le latiniste, helléniste, érudit hors norme, l’anarchiste (neque deus neque dominus neque magister !).

Je ne t’ai jamais oublié et je ne t’oublierai jamais.

Rose Faugeras, sage femme en procès (entretien)

Rose Faugeras a été condamné en décembre 2019 à la radiation par l’Ordre des Sages Femmes. La condamnation fait suite à une plainte de l’Agence Régionale de Santé (ARS). Elle a fait appel, considérant son procès comme injuste. Elle estime que c’est l’accouchement à domicile qui est visé dans cette affaire.

Elle présente l’accouchement à domicile, son histoire, son procès au cours d’un entretien avec Christophe Noisette.

Manif « stop féminicide »

Entre 150 et 200 personnes se sont réunies le 23 novembre 2019 place d’Aine, à Limoges, pour dénoncer les violences faites aux femmes, à l’appel du Planning Familial et du collectif #NousToutes.

R. Depardon - P. Virilio : Terre natale - Ailleurs commence ici

Nous allions voir "une exposition Depardon" les yeux fermés. Célèbre pour son regard scruteur, ses prises de pouls de la planète. Nous nous attendions à comprendre un peu plus du monde vaste et divers.
On nous annonce, à l’entrée, qu’il s’agit d’installation, de vidéo... Il y aura très peu de photos de Depardon. Déception...

Manifestation de soutien aux espaces libres et autogérés

L’appel à manifester était placardé dans le hall de notre immeuble, près du parcours enregistré à la préfecture : "Pour des espaces librement auto-gérés et l’auto-organisation. Contre la Domination et le Capitalisme". Les services de police, bienveillants, informaient les habitants du quartier aisé de Mitte, des éventuels désagréments qui les attendaient.

ALM, une maison sans toit qui résiste

Berlin... Le mur est tombé, tout le monde le sait, ce n’est plus un scoop... En tombant, il a laissé orphelins des milliers de logements, précédemment propriété de l’Etat, de la DDR.... Alors les squats ont poussé, entre les grues et les programmes de rénovations...

Presque 20 ans plus tard, que reste-t-il de ce grand mouvement de ré-appropriation de l’habitat ? Que reste-t-il de cette ville après le passage des chars russes de l’immobilier ? Des miettes, des îlots perdus, isolés... Certains ont une réputation mondiale, comme le Köpi, Brunnenstrass 183, UFA Fabrik, Reggenboggen Fabrik ; d’autres sont plus discrets, comme Schwarzer Kanal, un wagondorf queer ou Alm, une maison qui héberge 14 personnes, venues de toute l’Europe, avec comme point commun l’envie de vivre à plusieurs, de partager...

Solidarité des écoles avec les enfants sans papier

De nombreuses écoles ont décidé de soutenir ouvertement le Réseau Education Sans Frontière et de dire leur solidarité avec les enfants de familles sans papier, les enfants expulsés.

Contre le chômage et la précarité

A l’appel d’AC !, de l’APEIS et du MNCP, 5000 personnes ont manifesté à Paris, le 2 décembre contre le chômage et la précarité. Retour ligne manuel
L’appel se conclut ainsi : "Nous revendiquons un « statut de vie sociale et professionnelle » ouvert à toutes et tous et garantissant quoi qu’il arrive (licenciement, fin de CDD, fin de mission intérim, démission…) le droit à un revenu individuel décent avec pour référence le SMIC revalorisé et des droits sociaux afférents (logement, santé, transports, formation, points retraite, progression de carrière…)".Retour ligne automatique

Non à l’immigration jetable !

A l’appel du Réseau éducation sans frontières et du collectif Uni-e-s contre une immigration jetable, une manifestation a été organisée à Paris, le 1er juillet 2006, pour dire "non aux expulsions" d’étrangers sans papiers - dont de plus en plus d’enfants scolarisés - et demander l’abrogation de la loi Sarkozy sur l’immigration. Il s’agit de la loi CESEDA : code sur l’entrée et le séjour des étrangers et sur le droit d’asile. La manifestation parisienne a réuni 7 200 personnes, selon la préfecture de police, 50 000, selon les organisateurs.